Avec l’avènement du sport-business, il devient difficile de séparer performances sportives et performances financières. Le magazine Forbes s’est d’ailleurs fait une spécialité de classer les revenus des sportifs les plus connus, et de créer un indice de valeurs des sportifs en tant que marques. Depuis plus de 30 ans, les golfeurs, bien moins médiatisés que les footballeurs, les basketteurs, les pilotes de formule 1 ou les joueurs de tennis, ont pourtant toujours fait partie des athlètes les mieux payés au monde. Avant même Tiger Woods… Palmer, Nicklaus, Norman et Ballesteros gagnaient déjà bien plus que Fignon, Platini, Noah, ou Blanco. Qu’en-est-il en 2015 ?
Deux formules de calcul : Les revenus et la valeur de marque
Pour répondre à cette question, nous allons nous baser sur deux études produites récemment par le magazine Forbes.
D’une part, le classement des revenus des 100 athlètes les mieux payés au monde, tenant compte des salaires perçus, et des contrats publicitaires, et d’autre part, le classement des sportifs pour leurs valeurs en tant que marques.
Et bien que le golf soit considérablement sous-médiatisée en France par rapport au football, au basket, la formule 1 ou encore le tennis, vous serez probablement surpris de constater que quelques golfeurs arrivent à se hisser très haut dans ses deux classements.
Tous les golfeurs professionnels ne sont pas riches
Avant d’aller plus loin dans ce sujet, il convient de faire une première remarque importante sur la réalité des revenus de la majorité des golfeurs.
Tout d’abord, le nombre de golfeurs professionnels évoluant sur des circuits à travers le monde est assez restreint.
L’OWGR (official world golf ranking) n’en classe d’ailleurs pas plus de 1700 actuellement en activité cette saison et avec des revenus.
Sachant que sorti du top-10 mondial, les revenus chutent drastiquement.
Seuls les 150 premiers mondiaux arrivent à vivre très correctement.