Sur les 156 joueurs au départ de ce premier grand tournoi « français », c’est un tricolore qui a pris les devants, et pas n’importe lequel, mais bien l’un de ces meilleurs espoirs.
En 2006, le nom de Julien Guerrier explose auprès d’un large public de golfeurs suite à son historique victoire au British Amateur, un exploit retentissant dans le monde du golf, et bien avant que Victor Dubuisson, Alexandre Levy ou Romain Wattel ne percent au plus haut niveau.
Alors considéré comme le messie tant attendu par la Fédération française de golf, et toute la filière, Guerrier participe quelques mois plus tard au Masters d’Augusta, événement qui effectivement le place sous les feux de la rampe.
Athlétique, beau garçon, profil de gendre idéal, il a toutes les caractéristiques d’un futur très grand, et du potentiel pour attirer le public sur son nom.
Des débuts prometteurs mais…
En 2006, Thomas Levet alors locomotive du golf tricolore est en proie à d’importants soucis de santé, et le seul représentant français sur le PGA Tour n’est pas en mesure de pleinement jouer son rôle.
Dans le même temps, Raphael Jacquelin connait une saison régulière mais pas forcément tonitruante, tant et si bien, que le golf français est un peu au creux de la vague sur l’échiquier mondial.