Situé à l’est de Paris, le practice de Villiers-Sur-Marne, l’un des seuls dans la région, faisait jusqu’à cette fin février 2017 le bonheur de centaines de golfeurs et golfeuses contents de pouvoir pratiquer leur sport favori à quelques kilomètres de chez eux. Malheureusement, l’histoire prend fin et de manière brutale, sans que l’économie du lieu ne soit visiblement la raison prioritaire de cet arrêt.
Voilà un beau pied de nez à ceux qui accusent le golf d’être un sport d’argent et de riches !
Le practice de Villiers-Sur-Marne n’avait pas la prétention d’être le plus incroyable des Resorts de golf avec un complexe de 36 trous pour peoples selects. Au contraire, il servait parfaitement la cause du développement d’un golf accessible à tous, et plus démocratique.
Pourtant, situé dans l’est parisien, peut-être sa seule erreur, dans un contexte où le mètre carré constructible vaut de l’or, ce practice a été brutalement fermé par des huissiers le 23 février 2017.
Il semblerait, selon les premières informations disponibles, que le propriétaire du terrain, EPAMARNE, soit l’établissement public d’aménagement de Marne-La-Vallée, dirigée par Monsieur Yann Dubosc, adjoint au maire de Bussy-Saint-Georges depuis mars 2016, ait décidé de récupérer la gestion de son terrain, et ce, pour d’autres activités que le practice de golf.
Concrètement, le 23 février, des huissiers et des déménageurs sont venus procéder à l’exclusion du personnel (à priori 6 personnes dont le créateur du practice, Emmanuel Peycelon qui avait été à l’initiative du golf en 2005), et à la fermeture du practice désormais sous scellé.
A l’origine Emmanuel Peycelon voulait dépoussiérer l’image du golf en France.
Force est de reconnaître qu’il y a énormément contribué, surtout à la lecture des nombreux messages de soutiens et de frustrations des golfeurs concernés.
Sans avoir encore des faits d’enquêtes avérés, nous ne pouvons à ce stade que relayer la colère et la vindicte exprimée sur les réseaux sociaux par les golfeurs, au sujet de cette expulsion manu militari.