En cette semaine de la journée du droit des femmes, l’actualité nous amène à traiter d’un sujet qui pourrait être un formidable opportunité pour le développement de la pratique golfique. Une maxime veut que la femme soit l’avenir de l’homme ! Au golf, elle pourrait très bientôt se vérifier. De nouvelles recherches menées par le Royal et Ancient tendent à prouver que la croissance du golf va passer par les femmes, les jeunes filles, et plus largement la famille. Cela pourrait sembler une évidence, cependant, il reste encore beaucoup à faire…
Fin février, le gouvernement européen du golf, le Royal et Ancient publiait les résultats d’une nouvelle étude faisant état d’un important gisement de croissance pour la pratique golfique.
Quelque part, sans surprise, il s’agit de l’opportunité d’attirer plus de femmes, et plus largement, les familles vers l’activité golf.
Ce n’est pas réellement une découverte. Le golf est majoritairement un sport pratiqué par un homme de plus de 50 ans.
Le sujet est sur la table, car un peu partout en Europe, on constate régulièrement un déclin du nombre de pratiquants, avec en première cause évoquée, l’interaction difficile du golf avec la vie de famille.
Le temps disponible pour pratiquer est toujours le premier frein.
Devant ce constat d’évidence, le R&A a néanmoins commandé une étude à l’institut international de l’éducation golfique basé à l’université de Myerscough, afin de rapprocher les travaux déjà menés par différents acteurs de l’industrie avec les points de vue d’un groupe d’experts.
Les docteurs de recherches John Fry et Phillip Hall sont arrivés à plusieurs conclusions qu’il conviendrait désormais d’exploiter sur le « terrain ». C’est-à-dire dans les golfs, car ils sont en première ligne dans le défi qui attend toute la filière.
Si on prend l’exemple de la France, le constat qui pose un problème évident aujourd’hui, et insurmontable demain, c’est bien entendu le vieillissement de la population qui pratique, signe que le renouvellement ne s’opère pas assez vite.