Où est l’état de droit quand en France des vandales se sentent le droit de bafouer la démocratie ? Depuis la renonciation de l’Etat sur le projet d’Aéroport à Notre-Dames-Des-Lances, c’était à craindre. Partout en France se multiplient des exactions pour remettre en cause les projets de développements inscrits dans un cadre légal. Quelques individus toujours masqués font régner désormais leur loi, défient l’entendement à la faveur d’un seul dieu : L’anarchie. C’est cette nouvelle mentalité qui se développe, et qui a eu raison cette semaine du projet de Golf 9 trous à Ginestous. Combien de temps allons-nous encore accepter cette dictature ?
La ligue d’Occitanie de golf contrainte de reculer
L’information a été sortie par nos confrères de France 3, en particulier, Fabrice Valery qui a recueilli les propos de Charles Gandia, président de la Ligue d’Occitanie de golf.
Ce dernier est en colère, et n’hésite pas à employer des mots chocs, pour dénoncer une situation intolérable, dans un pays qui se dit un état de droit.
« Les gens du quartier préfèrent les Roms à un golf. » Ces propos ne sont certainement pas les meilleurs pour défendre son projet, ou surtout exprimer le problème qu’il rencontre. Il interpelle pourtant sur une situation proprement scandaleuse.
Pour comprendre la nature des faits, Charles Gandia vient d’écrire au maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR) pour lui annoncer avec la plus grande peine, que le bureau directeur de la ligue régionale de golf avait décidé de mettre fin au projet de construction du golf de Ginestous.
Une décision qu’il qualifie d’irrévocable, mais qui a peut-être pour objet de créer un électrochoc dans l’opinion, tout en créant un sursaut des pouvoirs publics, finalement mis en cause dans leur incapacité à faire respecter le droit en France, et à Ginestous.
Dans les faits, la ligue a participé à la mise en œuvre d’un projet de golf 9 trous à Ginestous, sauf que depuis quelques mois, le chantier subit de manière inlassable des actes de vandalismes et de vols pour près de 80 000 euros, toujours selon Charles Gandia.