Si vous êtes un golfeur passionné, il y a fort à parier que vous avez déjà ressenti cette frustration : malgré des heures d’entraînements et de répétitions au practice, vos scores restent bloqués à un certain niveau, comme si une barrière invisible vous empêchait de progresser. Cet article va plonger au cœur de ces facteurs limitants qui freinent la progression et proposer des pistes pour les surmonter.
À quel moment devient-il si difficile de progresser ?
Les premières phases d’apprentissage au golf sont souvent marquées par des progrès rapides. Chaque nouvelle technique, chaque ajustement du swing se traduit par des résultats visibles sur le parcours.
Mais à mesure que vous affinez vos compétences, le moindre gain semble nécessiter un effort disproportionné. C’est à ce moment-là que de nombreux golfeurs se heurtent à un « plafond de verre », une limite invisible qui entrave la progression.
La donnée la plus frappante à ce sujet concerne les coups d’approche entre 50 et 70 mètres.
Si l’on regarde de plus près les chiffres issus d’outils de suivi des performances comme Arccos, on découvre des écarts significatifs en fonction du niveau de handicap.
Un golfeur avec un handicap de 20, par exemple, a une distance moyenne de 10,56 mètres entre sa balle et le trou sur ces coups d’approche.
À l’inverse, les pros du PGA Tour, comme Webb Simpson, parviennent à déposer leur balle à seulement 2,41 mètres du trou en moyenne sur ces mêmes coups. Ces écarts soulignent l’importance de la précision pour le petit jeu, une compétence trop souvent négligée dans les plans d’entraînement.
La recherche du point faible : quel est votre “curveball” ?
Pour comprendre ce qui freine votre progression, il est utile de se poser la question : quel est votre principal point faible?
Dans le film de baseball Major League, le personnage de Pedro Cerrano est un frappeur puissant capable de pulvériser des balles rapides, mais totalement impuissant face à une balle courbe.