Elle arrive un jour, au beau milieu d’un parcours. On ne l’avait pas vu venir, même pas imaginée. Et pourtant elle peut tous nous frapper un jour : la déprime golfique…Tout allait bien, après tant d’efforts, d’application, d’entraînement, stages, cours de golfs, les résultats étaient bien là, les scores aussi. Et puis, l’enchaînement des coups réussis dont nous sommes bien fiers et qui nous donnent tant de satisfaction ne semblait pas vouloir s’interrompre. Comment s’en sortir?
Une progression régulière que rien ne semblait vouloir ralentir, et puis voilà, en plein milieu d’un parcours, un coup inexplicablement raté, puis un deuxième, et impossible de comprendre pourquoi, de retrouver la moindre sensation.
Le doute s’installe, nos partenaires de jeu compatissants essayent bien de nous donner quelques conseils, mais ils ne font que nous enfoncer dans notre déprime.
La déprime golfique vient de nous submerger. Pas de médicaments pour nous aider, aucun médecin pour nous soigner, comment en sortir ? Moi aussi j’en suis passé par là.
Pour qu’un mauvais coup n’en entraîne pas un autre
Pour nous golfeurs, il n’y a rien de plus frustrant que de jouer un mauvais coup.
Mais finalement, le jeu de golf ne serait pas si prenant et si amusant s’il n’y avait pas quelquefois ces mauvais coups, qui nous ramènent à plus d’humilité et de réalisme sur nos capacités à surmonter ces difficultés.