Pour cet article, nous avons proposé la plume à Nathalie Villandre, experte en développement des compétences relationnelles, et coach. Bien sûr, passionnée et joueuse de golf, Nathalie vous propose sa vision sur le golf, les joueurs, les joueuses, la vie sur le parcours…et une philosophie golfique, mais pas seulement…il est aussi question de lâcher la pression, d’élégance et de légèreté.
J’arpente les terrains de golf depuis bientôt 35 ans (avec il est vrai plus ou moins de bonheur et de réussite dans ce jeu difficile !) et je fais le constat assez surprenant que le joueur de golf amateur est tellement préoccupé par cette petite balle blanche, qu’il en oublie le plaisir d’être sur un beau parcours, avec des partenaires sympathiques et qu’il s’agit d’un jeu AVANT TOUT !
J’ai lu dernièrement avec grand intérêt votre article concernant les joueurs qui arrêtent le golf.
Au-delà des raisons évoquées, s’il y avait l’idée que le golf est un sport ardu et qu’il est difficile de bien jouer ? (ce qui est vrai en partie) Je fais le parallèle avec mon métier de coach consultante qui m’amène à accompagner les personnes en entreprise ou à titre individuel pour les aider à développer leur SAVOIR ETRE RELATIONNEL.
C’est ma capacité à être au bon endroit, avec la bonne personne, au bon moment.
Ils sont tellement sous pression, préoccupés à « réussir » leur mission, être « performant » pour atteindre leurs objectifs, bref : à « faire » plus qu’à « être » …
Mon slogan inspiré par mes clients est « créatrice de légèreté » car il est vrai que nos croyances souvent irrationnelles, notre culture judéo-chrétienne avec la notion de souffrance (et bien relayée par les médias), nous amènent à penser que la vie est souvent difficile, qu’il faut lutter pour réussir, que l’on a rien sans rien, etc….
Il ne s’agit pas d’oublier la technique bien sûr, elle a sa place sur un terrain de golf comme en entreprise, mais il me semble intéressant d’y associer des qualités humaines et relationnelles : intuition, ressenti, confiance, élégance, et légèreté… bref, j’ose : des qualités considérées comme plutôt « féminines ».