Le scénario du dernier Open de France a réservé un final à suspense dans une sorte de jeu à élimination. Tour à tour, Marcus Kinhult, Chris Wood, Justin Thomas, Julian Suri, Jon Rahm et Sergio Garcia ont eu une réelle chance de l’emporter, et finalement, c’est le suédois Alex Noren qui est sorti du lot. Sa victoire a tenu peu de choses sur le terrain, mais elle a aussi tenu à peu de choses en coulisses. Notre consultant, Alexandre d’Incau nous a raconté une anecdote qu’il arrivait lui-même à peine à croire.
Noren : La partie visible de l’iceberg
Pour finalement sortir de la mêlée, et s’imposer dimanche, Alex Noren a scoré 67 sur le dernier tour, dont un retour joué notamment en -3, ce que personne d’autre n’a réussi à faire.
Noren, qui m’a confié en conférence de presse avoir joué de manière très agressive sur les trous du retour, a pu compter sur un jeu de fers parfait, notamment pour passer les nombreux obstacles d’eaux de l’Amen’s Corner du National.
Au total de sa semaine, sa formule gagnante a consisté à prendre 75% des greens en régulation, ce qui l’a classé cinquième dans cette catégorie.
Au drive, comme aux fers, il a fait preuve de la précision nécessaire pour éviter les pièges du parcours. Il a d’ailleurs touché 75% des fairways.
Ainsi, il n’a perdu que 5 bogeys sur tout le tournoi, confirmant une nouvelle fois à Paris, que le vainqueur est très souvent celui qui perd le moins de coups, plutôt que celui qui fait le plus de birdies.
Lors du dernier tour, bien qu’il eût 7 coups de retard sur la tête, ce qui a fait que l’on attendait plus sa victoire, il a démontré une nouvelle fois qu’il était justement capable des plus incroyables retournements de situations.