De retour au Golf du Gouverneur dans l’Ain où nous l’avons rencontré, Loïc Monchalin nous a présenté son atelier de clubfitting entièrement dédié à sa passion pour les clubs de golf, et dévoué à ses clients eux-mêmes fans de matériel, de perfectionnement, et même de personnalisation artistique, la touche spéciale qui rend le travail de Loïc unique.
Accessible, jovial et bien sûr passionné, Loïc nous a reçu pendant 1h30 pour évoquer son métier, ses débuts, son expérience unique sur le tour auprès des meilleurs joueurs du monde et seul français dans cet univers anglo-saxon, la coexistence de sa double activité pour les pros et les amateurs, et enfin ses projets de développement pour sa marque Loïc Monchalin Custom.
Bonjour Loïc, pouvez-vous nous expliquer comment on devient clubmaker et clubfitter ?
Par chance, et tout à fait par hasard !
J’ai commencé le golf en 1996 sachant qu’initialement je ne venais pas d’une famille de golfeurs.
En fait, ma famille était plutôt à l’origine dans le domaine du moto-cross, discipline que j’ai longtemps pratiquée avant de m’intéresser au golf.
Rien à voir avec les greens et les fairways, en revanche, beaucoup à voir avec la mécanique et la technique.
Je pense que ma passion du clubmaking est beaucoup liée à ce point d’origine.
Pour devenir clubmaker, il faut déjà en rencontrer d’autres. Et dans mon cas, j’ai eu la chance de croiser Monsieur Bruno Gagne au golf de la Plaine, en Haute-Loire, mon département d’origine.
C’est un des premiers avec lequel j’ai discuté de golf, et de matériel. Je me souviens avoir commencé à jouer en juillet 96, et seulement deux, trois mois après, j’avais déjà deux à trois sacs complets de clubs différents avec des shafts différents, des grips différents…
Je m’étais déjà bien intéressé au côté technique.