Au moment d’aborder ma troisième saison professionnelle, je vous propose d’entrer dans l’intimité de mon projet pour vivre avec moi, au plus près de l’action, les quatre mois qui vont être décisifs pour la suite de ma carrière. En voyant arriver le mois de février, je me prépare à vivre la période la plus frustrante de l’année (ou de ma jeune carrière, j’expliquerai pourquoi dans le prochain article pour moi. On est encore au cœur de l’hiver. Les fêtes de fin d’année sont déjà loin. Ça fait trois mois que ma saison officielle est terminée. La pression – sportive, organisationnelle et financière – commence à monter avec l’approche de la reprise des compétitions. Mais les prochains tournois sont encore assez loin et j’ai peu d’opportunités de me mettre vraiment en mode performance.
A tout cela s’ajoute un sujet de fond : la gestion du temps d’entraînement.
Ehh Oui.. Les journées sont courtes et il fait froid!!!!!.
Certains matins, le sol est gelé et il est impossible d’accéder aux espaces sur herbe avant 11h ou midi. Et à 17h30, il fait déjà pitch black, très loin de mes “journées idéales” démarrées au practice à 7h du matin et terminées par un 18 trous finissant à 21h.
Dans ce contexte, je dois résoudre une équation qui a tendance à pas mal me stresser : Construire un jeu solide pour le début de saison, en n’ayant qu’une plage quotidienne de 6-7 heures pour jouer au golf.
En plus de ça, le froid m’impacte beaucoup au niveau de l’énergie et de la fluidité des mouvements.
En hiver, quand il fait proche de 0, j’ai besoin de BEAUCOUP plus de sommeil, plus de temps de récupération et j’ai moins de « jus » à l’entraînement.
Certains jours, malgré une séance de mobilité à la salle de sport, et un bon échauffement, je ne sens pas mon corps et je ne « mets pas un shot » au practice.