En bientôt vingt ans de carrière, le numéro un mondial de golf, Tiger Eldrick Woods a été souvent victime de blessures , et pépins physiques plus ou moins graves, liés à la pratique du golf à un niveau très intensif. Premier golfeur à introduire la notion de préparation physique dans ce sport, découvrez le revers de la médaille.
Pour les non-initiés, le golf n’est pas un sport violent, et pire, parfois même pas un sport, tant il n’est pas comparable au football ou au basket en termes de dépenses immédiates et spectaculaires d’énergies.
Pourtant à haut niveau, un golfeur est un athlète, et les blessures physiques de Woods nous rappellent que même au golf, l’excès de pratique peut trouver ses limites.
Derrière l’image de l’athlète d’exception, on le sait beaucoup moins, mais se cache une bête souvent blessée, et parfois fragile.
Pour Woods, tout a commencé bien avant qu’il ne soit numéro un mondial de golf, et mondialement connu.
Déjà en 1994, jeune étudiant à Stanford, il eut recours à la chirurgie pour enlever deux tumeurs bénignes et des tissues cicatriciels de son genou gauche.
Huit ans plus tard, le tigre allait à nouveau passer sur le billard pour se faire enlever du liquide de son ligament croisé antérieur du genou gauche.
Et comme vous allez pouvoir le constater dans la suite de cet article, le genou gauche de l’américain va se révéler être son véritable talon d’Achille pendant les dix années suivantes.
Suite à cette deuxième opération qui eut lieu en décembre 2002, Woods allait manquer le PGA Tour pendant dix semaines consécutives, et marquer sa première longue interruption de sa carrière, et malheureusement pas la seule.
Il fera alors son retour au Buick Invitational.
Cinq années vont passer, où globalement, le tigre va échapper aux blessures mais justement en juillet 2007, il va rentrer dans une nouvelle spirale négative.