A tout juste cinquante ans, le fidjien Vijay Singh – golfeur qui a marqué le milieu des années 2000 en prenant la place de numéro un mondial à un Tiger Woods alors au sommet de son art – se veut clair sur la suite de sa carrière. Retour sur une année 2013 entre accusations de dopages et début sur le circuit sénior…
Pour beaucoup de fans et d’amateurs de golf, Vijay Singh incarne un golfeur un peu à part dans le gotha du golf mondial, et un modèle pour son swing.
D’abord parce qu’il est fidjien, et qu’il n’est pas sorti du même cursus que les autres golfeurs américains ou anglo-saxons, mais aussi et surtout, pour sa « cool attitude » sur les parcours de golf.
Grand, athlétique…donnant parfois l’impression d’être au ralenti, Vijay Singh a pratiquement remporté tous les grands tournois de golf à travers le monde, et en particulier aux Etats-Unis, avec un Masters en 2000, et deux US PGA en 1998 et 2004.
Son palmarès compte plus de cinquante victoires, et une place de numéro un mondial en 2004, au plus fort de la domination de Tiger Woods, qui n’avait pas encore chuté de son piédestal.
On peut même affirmer qu’il est avec Padraig Harrington et Phil Mickeslon, un des rares golfeurs à avoir pu vraiment rivaliser avec le tigre.
Pourtant, avant ses quarante ans, peu d’observateurs du monde du golf voyaient en lui un potentiel champion.
Vijay Singh est le parfait contre-exemple de la réussite sportive forcément attachée à la jeunesse !
Un beau message pour un sport où la moyenne d’âge des pratiquants est de 45 ans.
Avec seize titres remportés après avoir soufflé sa quarantième bougie, il est même l’un des golfeurs les plus titrés de l’histoire dans cette catégorie d’âge, seulement dépassée par la légende Sam Snead.