Dans 3 semaines, le 6 avril prochain, débutera le Masters d’Augusta 2017, avec comme souvent ces dernières années, une énorme incertitude quant à la participation de Tiger Woods. Remontera-t-il Magnolia Lane ? Lui aimerait le croire, et assure tout faire pour, d’ici là. En attendant, il profite de l’occasion pour publier un livre sur ses souvenirs du Masters 1997, une des victoires qui a forgé son incroyable légende. A la différence des derniers livres sortis à son sujet, en étant à l’origine, il ne s’agira pas d’une nouvelle mise à mort ou d’un exercice à charge pour révéler ses côtés sombres. Au contraire, le lecteur entrera un peu plus dans l’intimité et l’imaginaire d’un immense champion… Pour autant, en a-t-il profité pour aller au fond de tous les sujets ? Quelle vision conserve-t-il de ce tournoi, et de ceux qui l’ont aidé ? Quelle part de lui-même a-t-il livré dans ce livre ? A l’heure où on parle beaucoup de l’héritage d’Arnold Palmer, quel pourrait-être celui de Tiger Woods ?
Passé, présent, futur, à quel temps se conjugue Tiger Woods ?
Au cours de mon récent voyage en Californie, j’ai eu l’occasion de discuter de Tiger Woods avec quelques-uns des plus grands acteurs du business, notamment Tom Olsavsky (Cobra) et Benoit Vincent (TaylorMade).
Le premier estime que Tiger Woods a fait beaucoup pour l’image du golf dans le monde, mais n’a pas nécessairement fait vendre beaucoup de clubs.
Le second l’a vu récemment, notamment au moment d’essayer justement ses nouveaux clubs TaylorMade, et les faire ajuster à son swing. C’était en début d’année… Woods allait reprendre la compétition, et n’était pas encore forfait.
Il s’apprêtait à jouer à Torrey Pines. Quand Benoit l’a vu arriver sur le practice range. Sa démarche en disait longue sur son état physique, et l’état de son dos.
« Coincé » serait sans doute le terme qui pourrait le décrire au mieux.