Quand les meilleurs golfeurs du monde évoquent le parcours de l’Augusta National, ils ne vous parlent pas seulement de putting, et de la difficulté des greens. Anciens champions comme Johnny Miller, qui par ailleurs a redessiné un trou, ou futur champion comme Brooks Koepka qui s’apprête à jouer pour la troisième fois au Masters, relatent un cumul de qualités nécessaires pour performer sur un parcours et un événement sans comparaison. A quelques heures du début du premier majeur de golf de la saison 2017, qu’est-ce que le futur vainqueur devra parfaitement résoudre pour porter la veste verte dimanche ?
Préambule : Dominer ses émotions et la pression
Pour les meilleurs joueurs du monde, maîtriser les coups à produire pendant la semaine du Masters n’est qu’une partie de l’équation. Comme l’évoque, Jean-Louis Tourtoulon dans son sujet sur Dustin Johnson, la deuxième grande partie de l’équation est affaire de contrôle de ses émotions.
A Augusta, le monde entier a les yeux sur vous, et bien au-delà des seules frontières habituelles du golf. La pression est à son comble.
Début avril, la saison vient à peine de commencer, et le dernier grand rendez-vous majeur s’est terminé depuis déjà huit mois.
Le Masters est non seulement un majeur, mais c’est le premier de l’année.