Pour s’imposer à Paris, McDowell s’est employé à gagner son match-play avec Richard Sterne, mais aussi avec le parcours du National. Pour ceux qui ont eu la chance de jouer une fois dans leur vie sur le parcours de l’Albatros, cette affirmation n’a rien de surprenant.
Et pire, quand le parcours est préparé pour l’Open de France, il sait être redoutable (un avant-goût de ce qu’il pourra être pour la Ryder Cup 2018 organisé sur ce même terrain).
Les épais roughs, les plan d’eaux gigantesques, les greens ultra-rapides, le vent latéral qui coupe les fairways (le parcours manque d’arbres pour arrêter les vents qui sont fréquents dans les plaines de l’Essonne et des Yvelines), autant de menaces qui expliquent pourquoi seulement 12 joueurs ont pu terminer dans le par aux termes des quatre tours de compétitions.
Pour gagner à Paris, il faut justement savoir contrecarrer les vilains tours que réservent les 18 trous.
Un solide petit jeu additionné à un driving plus précis que puissant, permet justement de s’en sortir, tout comme en témoigne, la belle carte de 67 (-4 sous le par) rendue par G-MAC aux commissaires du parcours, afin de valider sa victoire avec quatre coups d’avances sur son dauphin, et principal rival, le sud-africain, Richard Sterne,
Ce dernier, auteur d’une belle saison 2013, rentre aux stands seulement dans le par ce dimanche quand McDowell gagne quatre points sur le dernier tour.