Présent cette semaine à Crans-Sur-Sierre pour l’Omega European Masters, tournoi du circuit européen de golf, Beef Johnston a été l’une des principales attractions des deux premiers jours. Et à en juger par la foule massée autour de sa partie, il a largement gagné le concours de popularité. Associé au français Romain Langasque, leader après deux tours, et l’américain Bryson DeChambeau, le nouveau play-boy du golf, Johnston incarne quelque chose d’intéressant pour le développement du golf hors de ses frontières naturelles. Portrait…
On pourrait loger une famille entière d’écureuils dans la barbe hirsute de l’anglais Andrew Johnston, 27 ans, nouveau crack de l’european tour, récent vainqueur de l’Open d’Espagne, et révélation du dernier Open Championship.
Comme quoi, mettez une barbe à un golfeur, et vous en faites une personnalité ! Je trouve le raccourci un peu court, c’est pourquoi j’ai voulu creuser le sujet.
Au premier abord, Beef Johnston a tout du beauf, et rappelle un illustre prédécesseur dans ce rôle, le génial John Daly !
Sauf que Daly a été trop loin dans le personnage, se perdant lui-même.
Beef se distingue, et dénote dans « l’univers très propre sur lui » des joueurs de golf professionnel.
Ici plus qu’ailleurs, à Crans-Montana, les golfeurs jouent aussi aux play-boys. DeChambeau comme d’autres pourraient poser pour des couvertures de magazines de sport fashion.
Par rapport à d’autres tournois qui se jouent dans des zones industrielles, à plus de 30 km du centre-ville d’une capitale…Suivez mon raisonnement…l’Omega European Masters se joue en plein cœur d’une station avec tout ce qu’il y a de « hype », et en particulier, la boîte le Pacha où il n’est pas rare de retrouver quelques membres du grand barnum de l’European Tour.
Bref, souvent sur un tournoi de golf, il y a du glamour, de la classe, de l’élégance, et bien entendu l’envers du décor avec des afters où les joueurs en profitent pour décompresser.