Ils s’appellent Nicolas Guyon, Pierrick Peracino, et Nicolas Tacher, tous trois ont en commun d’être des jeunes golfeurs professionnels français à l’aube de leurs carrières, et tous trois nous permettent de lever un peu plus le voile sur les enjeux du début de carrière, et notamment le financement.
Dans cet article, nous allons vous présenter les parcours et les choix de ces trois jeunes hommes pour financer leurs saisons :
- Nicolas Tacher, 25 ans, golfeur professionnel sur l’Alps Tour lance une campagne de sponsoring participatif sur Fosburit, une plate-forme de crowdfunding spécialisée dans le sport.
- Pierrick Peracino, 26 ans, golfeur professionnel sur l’Alps Tour lance trois défis golf avec son sponsor Unkut.
- Nicolas Guyon, 29 ans, golfeur professionnel sur l’EPD Tour lance une campagne de sponsoring sur tousponsor.com
Trois manières originales et interactives pour traiter la question du financement dans un sport individuel.
Une tendance qui est amenée à se développer, et que nous décryptons pour vous avec des témoignages exclusifs…
La réalité sur l’argent et la vie de golfeur professionnel
Très souvent, le grand public associe golf et argent, et les superstars du circuit font partie des sportifs les mieux payés de la planète.
En juillet 2013, Tiger Woods est redevenu le sportif le mieux payé au monde avec des gains annuels de 60 millions d’euros, dont 9,5 millions d’euros pour les seuls gains accumulés sur le tour.
Ses performances sportives ne génèrent que 15% de ses revenus.
Comme au tennis, autre exemple de sport individuel, les 200 meilleurs golfeurs de la planète vivent de leurs métiers, mais ce sont surtout les 50 premiers qui sont le plus à l’aise financièrement.
Si vous prenez en exemple, l’actuel 115ème de la Race To Dubai, circuit professionnel pour les Européens, le lyonnais Gary Stal a déjà obtenu 70 000 euros de gains en dix tournois joués en 2014.