En septembre prochain, les meilleurs golfeurs de la planète auront rendez-vous à Paris pour le plus beau match de golf possible, un match par équipe entre les Etats-Unis, et l’Europe. Les américains, tenant du titre, occuperont comme souvent le rang de favori avec une constellation de stars dont Dustin Johnson, Justin Thomas, Jordan Spieth, Rickie Fowler, Bubba Watson, Phil Mickelson, Matt Kuchar, et peut-être Tiger Woods sous l’égide du capitaine Jim Furyk. Sur le papier, cette équipe semble imbattable, pourtant l’Europe pourrait bien avoir de sérieuses chances sur le parcours du Golf National…
A bientôt cinq mois de l’événement numéro un golf dans le monde, la Ryder Cup qui aura lieu pour la première fois en France, une opportunité qui ne devrait pas se représenter avant un long moment, on peut commencer à voir se dessiner les contours de la future équipe du capitaine danois, Thomas Bjorn.
Après l’édition de 2016 globalement ratée par les Européens, dans la peau de l’outsider, l’équipe de Bjorn aura fort à faire pour redorer son blason.
Si l’absence de joueurs français est pour le moment en suspens, les meilleurs européens ont commencé à planter des jalons sur les circuits PGA et European Tour, et notamment au cours du premier majeur de la saison, à Augusta.
Après trois tours, et alors que les éditions 2016 et 2017 ont déjà été remportés par des européens, l’anglais Danny Willett et l’espagnol Sergio Garcia, on peut compter pas moins de quatre joueurs européens dans les six premiers du tournoi 2018, le Masters étant considéré comme le plus important de l’année.
Bien que l’américain Patrick Reed délivre un récital avec trois cartes de 69, 66 et 67 pour un total de 14 coups sous le par, ce qui semble incroyable, Rory McIlroy que l’on peut légitimement considérer comme le leader naturel de l’équipe européenne est le premier à pouvoir contester la prise de pouvoir de Patrick Reed.