Le match-play est certainement l’essence même du golf. Dans une saison de golf professionnel, beaucoup de tournois ne laissent pas un souvenir impérissable, la faute à un manque de tension sportive, et par conséquent d’engouement des spectateurs. Peu d’événements arrivent réellement à retenir notre attention, mis à part les majeurs, surtout les cinq ou six derniers trous du dimanche ou des tournois un peu particulier, comme le tournoi de Phoenix, qui a la particularité d’être disputé dans un stade. Par le passé, le match-play était pourtant une formule bien plus répandue, et le Mano à Mano entre deux stars du jeu, comme Walter Hagen et Bobby Jones suffisait à attirer du public autour des fairways. Le championnat du monde de Match-play disputé à Austin cette semaine nous rappelle que cette formule serait bien la meilleure pour populariser le golf à la TV, surtout avec des affiches tel que le duel Woods-McIlroy qui se profile.
La problématique des tournois organisés avec des éliminations directes, et notamment le match-play est le risque de voir disparaître prématurément les meilleurs golfeurs, dès les premiers tours.
C’est d’ailleurs une réalité.
Phil Mickelson vient d’en faire les frais, à l’occasion des matchs de poules, du championnat du monde de match-play, disputé au Texas.