Il y a quelques jours, se tenait l’avant-dernière manche de la Race To Dubaï, sur le parcours de Sun City en Afrique du Sud. Il s’agissait d’un des plus gros tournois du calendrier de l’European Tour, circuit de golf réunissant près de 200 des meilleurs golfeurs de la planète après le PGA Tour américain. Ce tournoi de fin de saison, moment crucial et même déterminant pour l’issue du classement final était doté, comme chaque année de 7,5 millions de dollars à partager entre les meilleurs, et notamment plus d’un million d’euros pour le vainqueur. Pourtant, à en juger par le faible nombre de spectateurs autour des fairways, on peut se demander si les dotations sont réellement en rapport avec l’intérêt suscité, et les retombées économiques pour les partenaires, surtout à une heure où les tournois européens, masculins comme féminins, peinent à trouver des sponsors. Fausse bulle spéculative ?
Comme en politique, il y a les images que l’on montre, et les images de la réalité
C’est le problème des activités où le promoteur est juge et partie, organisateur et média.
Pour le final de Lee Westwood sur le parcours de Sun City, le cadre du réalisateur de l’European Tour avait choisi de zoomer sur les tribunes VIP installées autour du 18, pouvant laisser penser que la foule était nombreuse sur ce tournoi d’importance du calendrier européen de golf.