Dans une atmosphère électrique et sous un ciel capricieux, Ryggs Johnston a réalisé un coup d’éclat ce samedi pour rejoindre Lucas Herbert en tête du classement de l’ISPS HANDA Australian Open. À seulement 24 ans, l’Américain a signé une carte de 68 (-4) sur le redoutable parcours de Kingston Heath, portant son total à -14. Il partage désormais la tête avec l’Australien Herbert, favori local et ancien vainqueur sur le DP World Tour, qui a connu une journée compliquée conclue dans le par (72).
Ce troisième tour, le « moving day », a tenu toutes ses promesses, redistribuant les cartes avant la grande finale de dimanche. Entre coups spectaculaires, erreurs coûteuses et une lutte acharnée dans des conditions difficiles, ce tournoi confirme une fois de plus son statut d’incontournable dans cette partie du monde.
Un Johnston inspiré et agressif
Ryggs Johnston, récent diplômé des qualifications du DP World Tour, a démontré une étonnante maturité face à l’un des tests les plus redoutables du circuit.
Après une entame prudente, il a enclenché une série impressionnante de birdies dès le quatrième trou. Avec des coups d’approche précis et un putting efficace, il a aligné quatre birdies consécutifs, complétés par un cinquième au neuvième trou.
Le par-4 du septième restera sans doute dans les mémoires grâce à une approche millimétrée, sa balle s’immobilisant à moins de deux mètres du drapeau, une performance saluée par les spectateurs présents.
Mais le parcours de Kingston Heath, avec ses bunkers traîtres et ses greens rapides, ne pardonne pas la moindre erreur.
Johnston en a fait les frais au 14e trou, un par-5 où un drive mal contrôlé à droite l’a placé en difficulté.
Après une sortie de bunker trop agressive, il a dû se contenter d’un double bogey, rappel brutal que même les meilleurs coups peuvent être suivis d’erreurs coûteuses.