Pour la septième manche de la saison de l’European Tour 2018, tournoi disputé au Moyen-Orient, à Dubaï pour l’Omega Desert Classic, un tournoi d’une dotation de 3 millions de dollars, Rory McIlroy ne sait pas trop s’il doit apprécier le verre à moitié vide ou à moitié plein. Dans une saison qu’il a lui-même annoncée pour être chargée, finalement deuxième du tournoi après avoir occupé la tête, McIlroy engrange les points de la Race To Dubaï, classement des meilleurs européens, et peut espérer revenir à la dixième place mondiale. Si la tendance est positive, McIlroy a encore du chemin à faire pour redevenir le numéro 1 incontesté…
L’actualité golfique étant très chargée, peut-être n’avez-vous pas noté la lente, mais certaine glissade du nord-irlandais Rory McIlroy au classement mondial (OWGR).
Numéro un mondial jusqu’au 30 aout 2015, Rory McIlroy a été confronté successivement à l’avènement de Jason Day, puis de Jordan Spieth, et enfin celui de Dustin Johnson.
Sans parler de Jon Rahm, qui en cas de victoire à Torrey Pines ce week-end, aurait pu ravir le trône de numéro un, et qui devrait, à la vue de son niveau de jeu, pouvoir finir par le faire, Rory McIlroy fait face à une forte adversité.
Ils sont au moins cinq joueurs à pouvoir prétendre à la meilleure place du golf mondial actuel.
Pour les spectateurs, c’est une chance exceptionnelle que de pouvoir suivre autant de grands talents capables de gagner en même temps. Cela donne plus de piment au spectacle.
Toutefois, McIlroy devrait au moins être dans le top-5 mondial en toutes circonstances.
Depuis 2015, certes, le prodige du golf nord-irlandais n’a plus vu la première place, essentiellement parce que certains de ses rivaux ont connu un état de grâce.
Cependant, sortir du top-10 mondial ne paraît pas conforme au potentiel de McIlroy, et certainement pas à ce stade de sa carrière.