En remportant le WGC-Cadillac Championship 2015 sur le parcours du Blue Monster, l’américain Dustin Johnson a refermé une drôle de parenthèse dans sa carrière de golfeur professionnel. Au-delà de sa victoire, plongez dans le monde psychédélique du golfeur le plus talentueux de sa génération, mais aussi le plus sulfureux.
Sommaire de ce dossier consacré à Dustin Johnson
L’ancien DJ
5 mois de retrait des parcours pour méditer sur ses choix de vies entre professionnalisme ou vie de débauches.
DJ a beau être l’un des golfeurs les plus longs du PGA Tour, posséder un physique de play-boy, avoir déjà gagné 25 millions de dollars en carrière, et être fiancée à Paulina Gretsky, la play-girl du moment, fille du grand champion de hockey, Wayne Gretsky, il a beau attendre son premier enfant, il s’est pourtant fait contrôlé positif pour la troisième fois à la cocaïne.
Gênant pour le très précieux PGA Tour de golf qui a du mal à assumer qu’un de ses meilleurs golfeurs renvoie une image de droguée dans un environnement pourtant si aseptisé, et tellement au-dessus de tous les autres sports américains.
Plutôt que de parler de contrôle positif aux stupéfiants, les deux parties se sont entendues pour parler de retrait de la compétition pour une période indéterminée, et permettre à l’homme de méditer ses fautes.
La formule trop curieuse n’a pas suffi à dissimuler le secret d’une suspension, et à duper le public.
Sans doute que le préalable concernant Vijay Singh a joué et quelque peu refroidi le PGA au moment d’annoncer une sanction.
Dans cette histoire, le joueur n’est donc pas le seul à avoir fait preuve d’immaturité.
Si certains ont parlé de contrôle anti-dopage raté, lui a parlé de progrès personnel, et de priorités mal placées, une façon de dissimuler le sujet et d’atténuer l’appétit des médias pour ce genre d’histoires croustillantes.