Le circuit féminin européen est en train de tranquillement disparaître dans une certaine indifférence. Certes en 2016, le circuit affichait encore 30 dates à son agenda, dont 9 seulement sur le continent européen. En 2017, le calendrier complet n’est pas encore publié. Il ne devrait pourtant pas présenter plus d’épreuves en Europe, ce qui finit de pousser un certain nombre de joueuses européennes, dont des françaises à jeter l’éponge, faute de moyens suffisants pour voyager tout autour du monde. C’est le cas de Lucie André qui en arrive au point de privilégier le LETAS, circuit de seconde division intégralement joué en Europe. Quel avenir et quelles solutions pour le golf féminin professionnel en Europe ?
Un circuit féminin qui se délocalise pour survivre
Le circuit féminin européen qui se veut le pendant du LPGA Tour américain va reprendre le 9 février prochain en Australie, au Beach Golf Links.
Pour le Oates Vic Open, elles seront sans doute encore une bonne centaine à prendre le départ.
De Paris à Melbourne, il faut compter 16 000 kilomètres. Distance qu’au moins trois françaises vont parcourir : Isabelle Boineau, Céline Herbin et Justine Dreher.
Elles seront même 46 européennes à prendre le départ en Australie.
Pour ce premier tournoi australien, la majorité des golfeuses engagées vont pourtant jouer à des milliers de kilomètres de chez elles, loin d’un public qui pourrait se passionner pour leurs exploits.