Premier majeur féminin à se disputer sur le vieux-continent, l’Evian Championship a été remporté par la norvégienne Suzann Pettersen, l’une des meilleures golfeuses du monde. Raccourci à trois tours, le tournoi s’est joué à très peu de choses, ou plutôt à beaucoup de coups manqués.
Avec finalement 15 joueuses sous le par, on ne peut pas affirmer que le parcours ait été réellement injouable, pourtant les fortes pluies qui se sont abattues sur la région tout au long de la semaine, ont sans doute eu une influence sur le niveau de jeu pratiqué à Evian.
Bien que l’on peut déjà lire les commentaires dithyrambiques des quelques médias français qui ont couvert l’événement, certains pour la première fois, d’autres étant des habitués, le niveau de jeu pratiqué par les meilleures golfeuses du tour féminin est encore à des années lumières de celui pratiqué par les hommes.
La finale du cinquième majeur de l’année s’est beaucoup joué à qui perd gagne, tant on a assisté à une série de coups ratés ou imprécis.
Pour ceux qui ont pu assister au déroulement de l’action, ils ont sans doute remarqué le grand nombre de coups d’approches trop courts ou trop longs qui ont été légions ce dimanche.
Pettersen seul devant
Il est un peu hypocrite de dire que l’on a assisté à un match au sommet entre d’une part, la numéro 3 mondiale, Suzann Pettersen, une des rares à avoir tenu son rang à Evian, et d’autre part, Lydia Ko, une adolescente de seulement 16 ans, déjà doublement titrée sur le LPGA Tour, et seule joueuse réellement en mesure de contrarier la norvégienne.
Sur les six derniers trous du troisième et dernier tour, on a été très loin d’assister à du très haut niveau golfique.
Pettersen a essentiellement contrôlé la situation sans réellement dominer sa rivale de 16 ans, qui, sans plusieurs maladresses au putting aurait pu profiter de la situation pour égaliser la norvégienne, et créer alors une véritable sensation.