A 36 ans, Sergio Garcia, le natif de Castellon, démontre qu’il reste une des superstars du golf professionnel dans le monde. En remportant ce week-end, l’étape du TPC Four Seasons de Cottowood Valley, soit le Byron Nelson sur les terres texanes de Jordan Spieth, l’espagnol a su saisir sa chance, et pour une fois, l’histoire ne retiendra pas une seconde place de perdant magnifique.
Sergio Garcia de unlucky loser à lucky winner
Longtemps considéré comme étant le meilleur joueur du monde à ne jamais avoir remporté de majeurs, les années passant, Garcia aurait pu finir par rentrer dans une autre catégorie, celle des joueurs qui avaient un immense talent en début de carrière, mais qui n’ont jamais été au bon moment au bon endroit.
Cette neuvième victoire en carrière sur le PGA Tour acquise dans la difficulté après un play-off contre Brooks Koepka, rappelle qu’El Nino est toujours là !
Dans le top-10 mondial pendant plus de 250 semaines en carrière, Sergio Garcia n’a jamais été vraiment absent de nos mémoires ou de notre champ de vision.
Depuis 1999, le prodige espagnol s’est toujours illustré sur les plus grands tournois de golf de la planète.
Un temps, principal rival du tigre, Garcia qui ne mesure qu’1m78 a réussi à se maintenir au top niveau malgré l’arrivée de nouveaux joueurs, baby tiger style Rory McIlroy ou Jason Day pour toujours être plus ou moins dans le coup, mais rarement celui qui lève le trophée à la fin.