Présent à Crans-Montana pour la 70ème édition de l’Omega European Masters, David Howell s’est rappelé à notre bon souvenir après trois tours plutôt bien réussis pour occuper la 25ème position provisoire. Pourquoi faire le portrait de David Howell ? Parce qu’il est sans doute l’un des pros les plus sympas et les plus accessibles, même pendant un tournoi, mais aussi parce que c’est une figure qui compte dans notre sport aujourd’hui, et sans doute demain…
A 41 ans, David Howell n’est pas un débutant sur le circuit. Du haut de son mètre 85, il surplombe le monde professionnel depuis déjà quelques années.
Passé pro en 1995, il a mis une petite dizaine d’années à s’imposer comme une figure majeure du golf en Europe.
Son plus haut fait d’armes est sans doute sa victoire en Ryder Cup 2004 pour sa première participation. Une édition marquée par la plus large victoire de l’équipe européenne contre les Etats-Unis.
Entre 2003 et 2006, David a connu le pic de sa carrière alors qu’en juin 2014 à l’occasion de l’Open de France, il est devenu le deuxième plus jeune joueur de l’histoire à prendre le départ de 500 épreuves sur le circuit européen.
Lui plus que personne peut illustrer qu’une carrière peut être fait de hauts et de bas, et qu’il faut toujours conserver une certaine réserve dans n’importe quel de ces moments.
Sept fois vainqueurs de tournois et plutôt des gros tournois comme par exemple le BMW Championship en 2006 ou le HSBC Champions en 2005 contre Tiger Woods, David Howell n’a jamais attrapé la grosse tête.
Sur le parcours et en-dehors, il reste souriant, et n’est jamais du genre à balancer son club après un coup manqué.
Pas plus qu’il ne jure après le public quand il vient de manquer un coup, feignant de faire croire que c’est de la faute d’un indélicat plutôt que de son propre chef.