Comment imaginer un tel scénario ? Leader après trois tours du championnat du monde HSBC disputé en Chine, un des derniers gros rendez-vous de l’année 2017 pour le golf professionnel, Dustin Johnson qui semblait largement détenir le tournoi dans ses mains, avec six coups d’avances a une nouvelle fois déraillé, et laisser échapper la victoire à Justin Rose. Déjà malheureux en majeur dans le même de situation, DJ paye-t-il une forme de facilité ?
Johnson, tout est dans l’attitude !
Quand vous suivez Dustin Johnson sur le parcours, vous pouvez noter une certaine forme de décontraction.
Ce serait presque de la nonchalance. Le garçon est cool.
A la différence d’un Henrik Stenson ou d’un Thomas Pieters, beaucoup plus volcaniques, vous le verrez rarement voir jamais jeter son club de dépit au fond du sac, et encore moins le casser après un mauvais shot.
Dustin Johnson n’est pas fait ainsi.
L’américain, numéro un mondial, 32 ans, désormais père de deux enfants ne varie pas d’un cil dans son attitude.
Le longiligne golfeur suspendu discrètement quelques mois pour usage de cocaïne en 2015 a mis beaucoup de temps, pour complètement libérer son tempérament de gagneur, ou plutôt mettre ses ambitions en conformité avec son talent.
Trop souvent, on le cantonne dans un rôle de bombardier.
Pourtant, DJ est l’un des meilleurs joueurs du monde dans plusieurs compartiments, et pas seulement le driving. Ce serait de toute façon largement insuffisant pour occuper le siège de numéro 1.
Bubba Watson a longtemps été le plus long driver sur le tour américain, il n’a jamais pour autant approcher la place de numéro un mondial ou été en mesure d’être compétitif sur douze mois.
Depuis le début de 2017, mis à part l’épisode du Masters manqué en avril en raison d’une mauvaise chute, DJ a été particulièrement consistant.