ANA Inspiration, ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose pourtant c’est la nouvelle appellation du premier majeur de golf féminin qui aura lieu ce week-end, et quelques jours avant le premier majeur de golf masculin, le Masters. Alors que le sport féminin de haut niveau est souvent le parent pauvre du sport professionnel, faute d’un public de masse, et de médias, le golf féminin professionnel tente de se développer avec charme et ambition.
Le parallèle entre le golf professionnel féminin et le tennis
Tout juste quelque jours après une polémique sur le tennis féminin, le directeur du tournoi d’Indian Wells, Raymond Moore a été contraint de démissionner.
Cet épisode est assez révélateur du malaise qui peut exister dans le sport de haut niveau entre hommes et femmes.
Moore avait déclaré « Si j’étais une joueuse, je me mettrais à genoux chaque soir pour remercier dieu d’avoir donné naissance à Roger Federer et Rafa Nadal, parce qu’ils ont porté ce sport…Vraiment ! » et ajoutant ensuite, à propos de la WTA qui organise les tournois féminins « Ils ne font que profiter du succès des hommes. »
Ces propos maladroits révèlent au-moins deux choses : le public ne vient pas automatiquement pour voir des joueuses de tennis, et le tennis féminin serait encore plus en souffrance si les tournois n’étaient pas co-organisés avec les hommes.
Dans le cas du golf, les choses ne sont pas complètement comparables, cependant…
Les calendrier masculins et féminins ne sont pas connectés ! Pourtant justement, c’est un sujet qui est sur la table.
Connaissant le PGA Tour, et son goût pour l’argent, Tim Finchem, son directeur ne serait pas enclin à aller dans cette direction, s’il n’y voyait pas au contraire un gain potentiel pour le circuit masculin, et pour le développement du golf qu’il soit masculin ou féminin.
Le problème qui se pose dans le tennis est un problème de « très riche ».