Quelle ambiance sur et autour des greens à Hazeltine, et surtout quelle promotion pour le golf ! Pour la deuxième journée de la Ryder Cup 2016, le match entre les Etats-Unis et l’Europe nous a proposé un superbe scénario, et des acteurs se sont révélés comme le belge Thomas Pieters, tandis que d’autres sont passés au travers comme l’allemand Martin Kaymer. Retour sur les tops et les flops des matchs du samedi, et conséquences sur les simples de dimanche…Article illustré par les photos exclusives de notre envoyé spécial à Hazeltine, Mark Newcombe.
Après une première journée contrastée avec une matinée loupée et un après-midi plutôt réussi, l’Europe n’était pas en position de force avant de démarrer cette deuxième journée. Un scénario guère surprenant pour une Ryder Cup disputée sur sol américain, et compte tenu du statut de favori attribué à la plus expérimentée des deux équipes. Pour rappel, le capitaine Darren Clarke a emmené 6 rookies.
Dimanche, s’il venait l’emporter, il pourrait démontrer l’extraordinaire vivier du golf européen, et la capacité à renouveler le fighting spirit des Ian Poulter, Graeme McDowell, Luke Donald et autre Paul McGinley repris par la bande à Andy Sullivan, Danny Willett, Matt Fitzpatrick et autre Chris Wood.
En attendant un éventuel scénario victorieux, les européens rapidement menés au score ont pu compter sur le leader du team, le patron légitime du golf européen, Rory McIlroy.
Les grands joueurs sont ceux qui se démultiplient dans les grands événements.
Quel que soit l’issue de cette Ryder Cup, au cours des deux premières journées, le nord-irlandais a été le roc de l’équipe européenne à l’inverse d’un Jordan Spieth qui visiblement ne s’est toujours pas complètement remis de sa défaite au Masters.
Idem pour Dustin Johnson, les leaders de l’équipe américaine ne se sont pas mis au même niveau que celui de McIlroy, galvaniseur de ses équipiers.