La menace d’un rachat par les américains semble encore lointaine, mais le fait que cette rumeur se soit propagé très vite tout au long de l’été, confirme bien les difficultés traversées par l’European Tour depuis deux ans.
Alors que paradoxalement, les résultats des golfeurs européens dans les compétitions internationales n’ont jamais été aussi bons, et en particulier dans les match-plays contre les américains, le circuit professionnel européen ne fait plus recette.
Si sportivement, le vieux-continent a retrouvé des couleurs sous l’impulsion de garçons comme Rory McIlroy, Ian Poulter, ou Nicolas Colsaerts, et même remporté des majeurs, avec notamment l’anglais Justin Rose, lauréat de l’US Open cette saison, l’Europe est à nouveau confronté à l’abysse, qui sépare les tours professionnels nord-américains et européens.
Ce débat avait déjà eu lieu au milieu des années 2000, avant que l’Europe ne trouve justement les ressources nécessaires pour rebondir, et en partie combler son retard.
A tel point qu’en 2008 avec le début de la crise des subprimes, touchant d’abord les Etats-Unis et le dollar, on a cru un bref instant à un possible retournement de situation.
L’Europe avait trouvé avec les Emirats Arabes Unis, un nouveau partenaire du niveau de Fedex pour soutenir la nouvelle Race to Dubai.