A 28 ans, Patrick Reed, originaire du Texas (San Antonio) traîne une réputation de « bad boy » du golf qui pourrait en faire un des personnages les plus antipathiques du circuit américain. Encore récemment, il s’est illustré en critiquant le choix du capitaine de Ryder Cup, Jim Furyk de décomposer la paire formée avec Jordan Spieth. Reed n’a pas la langue dans sa poche, et n’hésite jamais à s’exprimer, sans craindre de déplaire. Au début des années 2000, le PGA Tour ne cessait de vanter « This Guys are goods », ce qui illustrait autant les qualités techniques des meilleurs pros, que leur attitude sur et en-dehors du parcours. En 2020, le circuit pourrait bien avoir intérêt à communiquer sur « This Guy is bad »…
Plus de 15 ans en arrière, le PGA Tour sponsorisait d’importantes campagnes de publicité en faveur du circuit et des joueurs, notamment pour susciter l’intérêt de spectateurs, et de téléspectateurs pour les tournois.
De nombreuses figures se sont prêtées à ce jeu de la promotion, dont notamment l’espagnol Sergio Garcia, alors un jeune talent prometteur, bien propre sur lui, l’image parfaite du golf professionnel.
Le PGA Tour voulait vanter une nouvelle génération de talents incarnés par Sergio Garcia, mais aussi Adam Scott, ou Luke Donald.