Dernier de son tournoi, le Hero World Challenge, Tiger Woods n’a pas brillé par les résultats comparativement à l’époustouflante performance du jeune Jordan Spieth. Pourtant, la plupart des observateurs ont salué le retour du tigre, fort d’un nouveau « ancien » swing, et d’un physique retrouvé.
Quatre mois ont passé depuis son dernier tournoi joué, le PGA Championship en août et ce tournoi du World Challenge qu’il organise chaque année au bénéfice de sa fondation, et qui réunit 18 des meilleurs golfeurs du PGA Tour.
Le temps de la reconstruction
Cette période de temps a été consacrée à complètement récupérer son intégrité physique, et aussi à travailler avec un nouveau swing coach, Chris Como.
Pour Woods, il s’agissait de tourner le dos au travail effectué précédemment avec Sean Foley, qui consistait à changer le swing du champion pour l’adapter aux velléités d’entrainements quasi militaires que le tigre souhaitait s’imposer, en bon fan des Marines.
Avec Chris Como, Woods intègre plus de biomécanique et d’outils technologiques comme des radars de mesure pour trouver la bonne formule.
Quelle équation cherche-t-il à régler ?
Après sa collaboration couronnée de succès avec Hank Haney (6 majeurs remportés sur 14), Woods qui avait 35 ans se sentait menacé par la nouvelle vague de jeunes golfeurs super puissants et décomplexés qui arrivait sur le tour.