Alors que le Masters d’Augusta est déjà terminé depuis deux bonnes semaines, la polémique continue d’enfler autour du fameux drop de Tiger Woods, sur le trou numéro 15 du second tour, de la compétition de golf la plus regardé au monde.
Coupable d’une erreur qu’un golfeur débutant n’aurait pas commise selon ses détracteurs, Woods a ensuite signé sa carte malgré cette faute, ce qui lui a valu d’être sanctionné à posteriori de deux coups de pénalités par le comité d’organisation du tournoi d’Augusta.
La polémique a été terrible pendant tout le week-end de la compétition, et il est certain qu’elle a eu une influence sur le résultat final, et le fait que Woods n’a justement pas pu gagner ce premier majeur de la saison, terminant tout de même quatrième à quatre coups du vainqueur Adam Scott.
Le sujet a tellement enflé outre-Atlantique, que le dropgate a largement dépassé l’écho qui aurait pu être fait par la première victoire d’un australien à Augusta, avec justement le succès d’Adam Scott.
C’est triste de constater que les américains vont garder en mémoire au sujet du Masters 2013, une affaire de drop, plutôt que la victoire ou plutôt l’éclosion tant attendue de Scott en Majeur !
Cette controverse illustre le fait que Woods est certes adulé par bon nombre de golfeurs dans le monde, et il le mérite pour tout ce qu’il a apporté à ce sport, notamment en le modernisant et en démocratisant aux yeux de tous, mais il est aussi la 3ème personnalité sportive la plus haï des Etats-Unis, depuis la révélation de ses infidélités.
Une grande partie du public américain ne lui a en réalité jamais pardonné le moindre écart, et à chaque occasion où il met le pied de travers, se charge de lui rappeler.
Et au premier rang des accusateurs impitoyables, on retrouve les collègues et adversaires de Woods (David Duval, Hunter Mahan…), ses ennemis de toujours comme Greg Norman, ses anciens amis et nouveaux ennemis comme son caddy Steve Williams, et une cohorte de commentateurs sportifs, tout heureux de moudre du grain pour alimenter leurs gazettes.