Quand Victor Dubuisson est arrivé à Gleneagles en septembre 2014, pour sa première apparition publique le mardi avant ses débuts à la Ryder Cup, précédé alors de son surnom de “Dubush”, les commentateurs britanniques s’attendaient à voir arriver une sorte de superman du golf, avec costume moulant et cape de super héros.
En fait, ils ont découvert un jeune homme exceptionnellement doué, sans doute un peu secret, et seulement légèrement excentrique.
Ils avaient eu un aperçu de son talent aux championnats du monde de match play au mois de février précédent.
Le petit-jeu de Dubuisson suscitait alors des souvenirs de Ballesteros à l’époque de sa domination, même dans des positions les plus invraisemblables.
Ces coups magiques en Arizona, avaient alors valu à Dubuisson un autre surnom : « cactus boy », plus particulièrement suite à un coup de récupération extraordinaire derrière un cactus. On pouvait vraiment qualifier cela, de créativité.
Et puis, Victor Dubuisson avait marqué les esprits en novembre 2013, en remportant l’Open de Turquie, et en battant tout simplement Tiger Woods, qui était encore alors le N°1 mondial.
Les américains pensaient que l’Europe tenait alors une arme secrète avec ce Victor Dubuisson.
Le public américain et la presse anglo-saxonne avaient adopté le jeune Frenchie.