Ces dernières heures, la toile s’est agitée à la publication sur Twitter, d’une liste de noms de joueurs du tour européen reconnus pour jeu lent, et ce, par l’italien Eduardo Molinari, qui a pris sur lui de rompre la loi du silence. En 2016, le tour européen avait pourtant annoncé des mesures vigoureuses pour combattre le jeu lent. Trois ans plus tard, les choses ne semblent toujours pas avoir accéléré dans le bon sens.
En Janvier 2016, sur le site du circuit européen, nous allions voir ce que nous allions voir.
Le tour allait prendre des mesures radicales pour réduire le temps de jeu sur les tournois professionnels, et démontrer une meilleure image de notre jeu.
Une nouvelle politique de temps de jeu allait être la bonne réponse, séparant deux catégories : Monitorés (Monitoring) et Chronométrés (Timing).
Le fait d’être monitoré signifiait qu’un groupe de joueurs pouvait être signifié du fait d’être en retard sur les parties précédentes.
Cette signification ne rentrait pas dans le score du joueur, et n’était pas retenu contre lui.
Cependant, un golfeur qui avait déjà été monitoré, et qui dépasserait les 40 secondes pour jouer son coup, plus 10 secondes en cas de premier à jouer du groupe, pourrait recevoir alors une pénalité (Monitoring penalty).