Quand on prête attention aux commentaires des différents joueurs de l’European Tour, à quelques jours de fouler les verts fairways du golf de Crans-Sur-Sierre, on peut relever une joie non feinte à l’idée d’œuvrer dans un tel théâtre. Si vous n’êtes jamais allé en Suisse pour suivre l’Omega European Masters, nous vous présentons les principaux arguments qui font de ce tournoi, une date à part dans le calendrier de la saison de golf.
Pour arriver jusqu’à la très huppée station de Crans-sur-Sierre, vous traversez une bonne partie de la Suisse.
Après avoir quitté Genève, s’être acquitté de la vignette à la frontière, vous longez un long moment le lac Léman par l’autoroute, tout en étant saisi par le gigantisme des Alpes Suisses.
Puis, vous vous enfoncez au cœur du Valais, ce canton souverain du Sud.
Assurément, Crans-Sur-Sierre n’est pas l’endroit le plus propice à la démocratisation du golf ou sa popularisation. Au contraire, il y règne une atmosphère un peu à part, un peu précieuse, surtout la semaine de l’Open.
De grands panneaux à la gloire des grands vainqueurs du tournois sur fond rouge, la couleur prédominante du tournoi, vous rappellent que vous entrez dans un endroit mythique, un sanctuaire.
Vous sentez presque l’esprit de Severiano Ballesteros plané au-dessus du golf, et de toute la station.