Accroché en haut des leaderboards depuis le deuxième tour, le nom d’Edouard Espana n’en est jamais redescendu même si, cette journée que l’on aurait pu penser être une formalité s’est avérée un vrai challenge.
« Mener c’est bien, mais concrétiser c’est mieux et là, ça a été long et compliqué ! » ; en effet, le joueur qui n’a pas fait plus de 2 bogeys par tour depuis le début du tournoi, a aujourd’hui été contraint de composer pour, non pas augmenter l’écart de points et signer une écrasante victoire, mais bien conserver assez de marge pour ne pas se mettre en danger.
Ses bogeys sur les trous n°5 et 6 réduisant à néant la nouvelle avance prise grâce aux birdies des n°1 et 3 l’obligent à rester sur ses gardes car, derrière, Frédéric Abadie semble moins à la faute.
Faisant à nouveau preuve du bon état d’esprit qu’il met en avant depuis le début de la semaine, un birdie sur le 7 le remet à l’abri, à -16.
Un aller sauvé, et le voilà qui débute le retour par un nouveau bogey : trou n°10, un deuxième coup qui atterrit fond de green, 3 putts et il retombe à -15.