Semaine exceptionnelle pour les fans de golf, le Masters d’Augusta est le grand rendez-vous annuel de notre sport, et même privé de Tiger Woods, blessé au dos, l’événement ne manquera pas de saveur. Pourtant, l’absence du tigre ouvre la porte à un débat : Qui sera ou incarnera le mieux la locomotive du golf mondial ?
Woods absent, Adam Scott, Henrik Stenson, Phil Mickelson, et Rory McIlroy toujours sans victoire en 2014, jamais le Masters d’Augusta ne s’était ouvert avec autant de vide dans les rangs des têtes d’affiches.
Dix ans auparavant, nous n’avions d’yeux que pour le big-five (Tiger Woods, Phil Mickelson, Retief Goosen, Ernie Els et Vijay Singh).
- En 2004, Phil Mickelson, justement, jusqu’alors catalogué « meilleur golfeur du monde à ne jamais avoir remporté de majeur » brandissait les bras rageurs, après un putt resté dans les mémoires, pour célébrer son heure venue à Augusta, lui, le gendre préféré des Etats-Unis.
- En 2014, point de big-five, mais peut-être une nouvelle ère dont Adam Scott pourrait être le meilleur porte-parole.
L’australien, tenant du titre, incarne le mieux, ce pont de générations entre les héros d’hier, et les héros d’aujourd’hui.
Avec lui, Sergio Garcia, Jason Day, Henrik Stenson, Matt Kuchar, Rory McIlroy, Justin Rose, Dustin Johnson, Bubba Watson, Graeme McDowell, Jason Dufner, Zach Johnson, ou encore Keegan Bradley, quelques-uns des vingt meilleurs joueurs de la planète, dont très peu pourraient être éligibles au rang de big-five, tant très peu ont déjà gagné un ou plusieurs majeurs.