
Rory McIlroy a mis le feu à Augusta samedi. Mais pas un feu de cheminée. Non, un feu d’artifice, avec départ supersonique, birdies alignés comme des perles, et même deux eagles pour faire bon poids. Si le troisième tour du Masters est surnommé le moving day, alors Rory l’a rebaptisé : the grooving day. Six trous, six « 3 » sur sa carte pour démarrer – un record dans l’histoire du Masters. Birdie, eagle, birdie, birdie, birdie, birdie. À croire qu’il jouait à un jeu vidéo. « C’était un départ de rêve », a-t-il reconnu en conférence de presse, le regard encore un peu halluciné. « Deux coups parfaits au 1, trois parfaits au 2… tout s’enchaînait. » Et pourtant, entre la fin de son tour de vendredi et son départ samedi, près de 24 heures s’étaient écoulées. De quoi faire monter la pression, l’anxiété… et la vitesse de club : « J’étais 3 ou 4 miles/h plus rapide au practice ce matin », a-t-il souri. Résultat : des drives au-delà des 330 mètres sur les deux premiers trous. On appelle ça envoyer un message.
McIlroy signe une deuxième carte consécutive de 66 (-6), porte son total à -12 et s’offre deux coups d’avance sur son camarade de jeu du dimanche: Bryson DeChambeau.