Plus d’un mois après le sacre de l’américain Billy Horschel sur la Fedex Cup 2014, Rory McIlroy est assuré de remporter l’équivalent européen, sans même avoir joué une seule minute des séries finales de la Race To Dubai.
Cette année encore, le golf n’arrive pas à trouver une cohérence et une lisibilité au niveau de ces classements internationaux.
Si Arthur Laffer est le père du célèbre adage « trop d’impôt tue l’impôt », il aurait pu appliquer sa théorie aux compétitions de golf, et leurs classements alambiqués.
La Race to Dubaï : Une pâle copie de la Fedex Cup !
Sur le PGA Tour, les organisateurs ayant peur d’un intérêt décroissant du public après le dernier majeur de la saison, le PGA Championship, et à la recherche d’une formule pour créer un minimum d’intérêt en fin d’année, ont finalement inventé avec le concours d’un riche sponsor, la Fedex Cup ou plutôt la course aux 10 millions de dollars.
Ce challenge venant en fait remplacer le classement annuel des golfeurs selon les gains en tournois, avec la particularité de redistribuer les cartes lors des quatre dernières épreuves de l’année, dans le seul but d’éviter qu’un golfeur n’arrive sur cette formule avec une telle avance qu’il n’y ait pas de suspense jusqu’au bout.