Pour le golfeur natif de Bruxelles, grand espoir du golf européen, cette première saison complète sur le PGA Tour en 2013 s’est achevée vierge de victoires, alors qu’en 2012, le belge avait littéralement crevé l’écran, avec notamment une présence victorieuse en Ryder Cup.
Seulement trois top-10 en dix-sept tournois joués, dont huit cuts manqués, sa saison 2013 a été très/trop discrète.
Alors qu’il jouait encore sur l’European Tour en 2012, et qu’il avait justement intégré le top-12 européen pour faire partie de l’équipe européenne de Ryder Cup, il n’est plus que 67ème au classement mondial, et ne participera pas en 2014 aux principaux championnats du monde.
Sa qualification pour le prochain Masters d’Augusta n’est pas non plus acquise à cette heure.
Son choix de quitter l’Europe pour jouer à plein temps aux USA n’est pas pour l’instant couvert de réussite.
Et finalement, ce n’est pas une surprise.
Beaucoup de talents européens avant lui ont eu les plus grandes difficultés par le passé à s’imposer aux Etats-Unis, à commencer par Alex Cejka (Allemagne) ou même Thomas Levet.
A l’inverse, les britanniques comme Poulter, Rose, Westwood ou McIlroy n’ont pas forcément éprouvé ce spleen, si souvent évoqué par les européens en provenance du vieux-continent, qui justifie en grande partie les difficultés de golfeurs belges ou français à s’acclimater à la vie américaine.
Il est difficile de croire que les performances d’un golfeur professionnel dépendent seulement d’un problème d’acclimatation à la vie aux USA.
Explications dans le détail des performances du belge sur le PGA Tour…
Le Belgian Bomber frappe toujours très fort mais…
D’un point de vue technique, les résultats de Nicolas Colsaerts peuvent déjà trouver des explications plus faciles à appréhender.
Pour commencer, il y a toujours du positif dans son jeu. Le « belgian bomber » n’a pas perdu ses qualités au driving, et s’est déjà fait un nom sur le PGA Tour dans la catégorie de la distance au drive.