Il y a des jours où le golf est bien accessoire ! 24 heures après le drame de Nice, comment commenter les performances de Clément Sordet et Victor Dubuisson, tous deux éliminés au soir du cut ? Pour le lyonnais qui vit à Nice et à 500 mètres des lieux du drame ou pour le cannois, même le plus beau tournoi de golf du monde, celui qu’ils rêvent de disputer depuis qu’ils sont enfants peut revêtir un caractère anecdotique et tragique.
La nuit a sans doute été courte pour beaucoup de français. Après un acte de folie barbare, plus de 80 personnes ont perdu la vie, dont beaucoup de familles, et d’enfants innocents.
Pour les deux français engagés sur The Open, disputé en Ecosse sur le Royal Troon, un links dans la plus pure tradition, et à plus de 2080 kilomètres de chez eux, Clément Sordet et Victor Dubuisson n’ont pas pu échapper à la réalité qui a frappé aux portes de chez eux.
Ce matin, à près de 4 heures, le jeune Sordet a été réveillé par des textos lui demandant s’il était en sécurité.
Malgré toutes les meilleures volontés du monde, comment arriver à se mettre dans une bulle, et rester concentré sur son tournoi ?