Le troisième tour de l’US Open 2018 disputé à Shinnecock Hills a rendu son verdict, et le fait est que les golfeurs qui ont joué dans l’après-midi ont semblé être lourdement pénalisés par des conditions de jeu plus difficiles, à l’image du numéro un mondial Dustin Johnson inhabituellement à la peine sur les greens. Le soir venu, la colère grondait du côté des joueurs considérant que dans ces conditions, le résultat du tournoi ne pouvait être qu’aléatoire. L’USGA qui organise le tournoi est pointé du doigt. A trop vouloir exister entre le Masters et The Open, l’US Open s’est encore pris les pieds dans le tapis !
Un parcours de Shinnecock Hills hors de contrôle
Pour comprendre la situation qui a conduit à ce que le troisième tour de l’US Open se termine en petit fiasco, il faut remonter le temps, et comprendre que l’USGA perçoit que son Open national est plutôt considéré comme le troisième majeur des quatre, derrière l’intouchable Masters, et le légendaire British Open.
Mike Davis, directeur exécutif de l’USGA ainsi que les membres du board de la plus grosse organisation mondiale dédiée au golf ont depuis de nombreuses années, l’ambition de transformer l’US Open en forteresse.
En somme, il ne peut pas y avoir un tournoi plus difficile au monde.
Si le Masters est le majeur le plus prestigieux, et le British Open, le carrefour parfait entre le golf américain et le golf européen, l’US Open doit être la référence de la difficulté golfique.
En un mot, le parcours doit être un « enfer » pour les meilleurs joueurs de la planète.
Depuis plusieurs années, nous nous sommes habitués à une configuration du parcours qui veut que les roughs soient plus élevés, et plus resserrés, alors que les greens sont transformés en patinoires.
Il y a toutefois un élément que l’USGA ne peut pas maîtriser, c’est la météo.