Le troisième tour de l’US PGA Championship 2019 disputé sur le parcours Black Course de Bethpage, le moving day, n’a pas été marqué par un nouveau record du leader, l’américain Brooks Koepka, 29 ans. Avec un score de 70, il a cependant maintenu son avance à sept coups avant le dernier tour. Sauf cataclysme, il devrait logiquement remporter ce second majeur de l’année, conserver le Wanamaker Trophy obtenu l’an passé à Bellerive, et ainsi gagner son quatrième majeur en moins de trois ans. Les comparaisons avec le Woods des années 2000 commencent à fleurir. Le temps de la reconnaissance est-il venu pour Koepka ?
Quand on l’interroge pour lui demander pourquoi il est aussi dominant en majeur, et pas nécessairement sur les autres tournois du PGA Tour, il répond qu’il est encore « plus concentré » sur les majeurs, et préfère cette ambiance plus électrique.
Une ambiance, une difficulté qui à contrario pourrait plus inhiber ses rivaux.
Les majeurs, notamment l’US Open et l’US PGA Championship sont préparés de sorte que les professionnels vont faire face aux pires difficultés.
Ce week-end à Farmingdale, après trois tours, ils ne sont que quinze sous le PAR.
Le choix de la date, avancée par rapport aux autres années, la météo plus humide qu’en plein cœur du mois d’août, a sans doute rendu Bethpage un peu moins terrible qu’il aurait pu être, pourtant, cela reste bien un parcours difficile, sauf… pour Brooks Koepka, qui cette semaine a donné l’impression de marcher sur l’eau.
Dimanche, il ne lui reste plus que 18 sur 72 trous pour soulever un nouveau Wanamaker Trophy, à moins que Dustin Johnson, l’actuel numéro un mondial, vainqueur d’un seul US Open à ce stade de sa carrière tente l’impossible pour le rattraper, et que dans le même temps le leader vacille, pour une raison que l’on peine à imaginer à cet instant.