Comme pour la Ryder Cup, c’est le classement annuel des dix meilleurs golfeurs par équipes, qui détermine leurs participations à cet évènement. Pour compléter l’équipe, les capitaines de chaque équipe peuvent inviter deux joueurs de leur choix.
Histoire et fonctionnement de la President’s Cup de golf
Le rôle du capitaine est essentiel car le choix des deux joueurs “wild card” peut grandement influer sur les résultats de l’équipe.
Mais le rôle du capitaine d’une équipe de President’s Cup ne s’arrête pas là !
Il détermine quels joueurs va jouer et dans quel match.
Et plus important, il compose les paires de joueurs. Soit des associations entre deux golfeurs qui vont jouer en double contre 2 autres joueurs.
De leur entente et leur parfaite symbiose dépend le résultat de l’équipe.
Un capitaine est secondé par deux vice-capitaines, ce qui lui permet de suivre la plupart des matchs pour soutenir ses joueurs.
Si en Ryder Cup, les Etats-Unis ont perdu leur traditionnelle domination sur l’Europe depuis dix ans, il reste les favoris dans la President’s Cup.
En effet, jusqu’à présent, l’équipe du reste du monde a beaucoup plus de mal à se souder autour d’un but commun.
C’est justement ce qui a fait la force de l’Europe. Ce fort sentiment d’appartenance à une cause commune a beaucoup soudé des européens qui sont devenus de véritables favoris à chaque match, USA-Europe.
La rage de vaincre d’un Sergio Garcia (Espagne) associé à la détermination d’Irlandais comme Darren Clarke ou Paul McGinley donne un savoureux mélange.
Australiens et Sud-Africains sont majoritaires dans l’équipe du Reste du monde, mais peinent encore à lutter ensemble pour renverser une puissante équipe américaine, réuni sous une même bannière étoilée.
La President’s Cup a vu le jour en 1994, et depuis cette date, elle n’a été remporté qu’une seule fois par le reste du monde, et c’était déjà en Australie au Royal Melbourne, terre d’accueil de la President’s cup 2011.