Associé à Justin Thomas, pour la seule victoire américaine à l’occasion des premiers matchs de la President’s Cup 2019, Tiger Woods s’investit beaucoup dans son rôle de capitaine/joueur. Depuis Hale Irwin en 1994, Woods est le plus jeune à occuper cette double-fonction, qu’il a eu l’occasion de préparer lors de la Ryder Cup 2016, et la President’s Cup 2017. Pour beaucoup d’observateurs, justement ses rôles précédents de vice-capitaine ont notamment contribué à le changer, et en faire, un leader apprécié des autres joueurs. A Melbourne, en cas de victoire finale, il pourrait bien démontrer qu’il n’est plus un tigre solitaire…
Mené 4 à 1 d’entrée de President’s Cup, pour le moment Tiger Woods ne voit pas tous ses efforts récompensés.
Il est loin le temps où le jeune Tiger ne semblait pas réellement se motiver pour les compétitions par équipes.
Le paradoxe, c’est que ses rôles de vice-capitaines de l’équipe américaine en 2016 et 2017 ont certainement contribué à changer la suite de sa carrière, et au plus fort moment de doute sur son état de santé.
Contraint de ne pas jouer, et d’assister les joueurs américains, Woods avait dévoilé une facette de sa personnalité qui n’avait pas sauté aux yeux jusque-là : Il était capable d’empathie envers ses collègues et compatriotes.
Tombé de son piédestal, il avait pris très à cœur ce rôle d’assistant, aussi bien en charge de rapporter des informations au capitaine, que de prendre les commandes des sandwichs des joueurs sur le terrain.
Vainqueur du Masters à Augusta en avril dernier, et du Zozo Championship au Japon, depuis cette période ou parenthèse étonnante dans sa carrière, Woods est redevenu le très grand golfeur qu’il avait pu être, avant ses blessures à répétition.
Pourtant, un rendez-vous lui tenait très à cœur : La President’s Cup 2019, à Melbourne, face à l’équipe internationale emmenée par Ernie Els, et privée de Jason Day.