En 2008, quand Tiger Woods avait remporté à Torrey Pines son dernier titre majeur de golf, il avait terminé son dernier tour sur une seule jambe, souffrant d’un déchirement ligamentaire et d’un tibia cassé !
Cette performance à elle seule en disait long à l’époque sur le talent et la détermination de l’ex-numéro un mondial !
Cinq ans ont passé, et la star est tombée violemment de son piédestal. Le retour au sommet a été bien plus long, et plus complexe que la dégringolade, mais Tiger est de retour, et le prouve en remportant ce Farmers Insurance Open 2013, en démontrant exactement les mêmes paradoxes de force et de fébrilité.
Avec cette huitième victoire en carrière à Torrey Pines, Tiger Woods lance sur les chapeaux de roues sa saison 2013 sur le PGA Tour.
Dominateur, prodigieux, inventif sur les 54 premiers trous, Woods a compté jusqu’à huit coups d’avance sur le second du tournoi, le dernier vainqueur de la Fedex Cup, Brandt Snedeker !
Pourtant, il s’est montré terriblement fébrile sur les derniers trous du quatrième tour reporté à lundi pour causes d’intempéries.
Ce phénomène d’alternance du meilleur et du moins bon n’est pas nouveau concernant Tiger Woods. Déjà l’an passé lors de l’US Open à San Francisco, il avait réalisé deux très bons tours avant de couler pendant le week-end.
Ce qui est plus intéressant avec cette 75ème victoire en carrière professionnelle sur le PGA Tour, c’est que Woods a gagné malgré le coup de la panne !
Il est donc en net progrès, même si son jeu n’est pas encore parfaitement en place pendant 72 trous.
Pour les commentateurs américains, le Woods de ce week-end est assurément de nouveau capable de dominer le golf mondial, Rory McIlroy ou pas !
Il est de nouveau capable de remporter un tournoi majeur, et sans doute capable de casser le record de Jack Nicklaus, porté à 18 victoires en Majeurs.