La saison 2012 du PGA Tour s’est encore achevée sans victoire de Tiger Woods en majeur, et relance le débat autour de l’éventuel record à battre des 18 victoires détenues par Jack Nicklaus.
Fin novembre, un illustre ancien numéro un mondial, dont l’avis compte dans le milieu du golf, l’australien Greg Norman a jeté un pavé dans la marre, en affirmant qu’il ne voyait pas l’ex-star des greens atteindre, et dépasser le record de « l’ours blond » !
Et d’ajouter en guise de camouflet qu’il considérait comme beaucoup plus crédible, le fait que ce record soit un jour égalé, voire dépassé par le nouveau numéro un mondial, Rory McIlroy, déjà détenteur d’un US Open et d’un PGA Championship, soit deux victoires sur deux saisons (2011 et 2012).
Pourtant, cet avis est lui-même aussi contestable.
Certes, Tiger Woods traverse une longue période de disette en majeurs, mais depuis son retour à la compétition, il n’a cessé de progresser, et de se rapprocher des meilleurs sur ces tournois si particuliers que sont les Majeurs (Masters, US Open, British Open, PGA Championship), confirmant au moins que sa motivation est intacte.
Lors du dernier US Open, disputé à San Francisco (Olympic Club), on a même cru que le tigre allait renouer avec la victoire, quatre ans après avoir soulevé son dernier trophée.
Autre paramètre à ne pas sous-estimer, Tiger Woods a souffert sans broncher de l’absence de réglementation concernant les belly-putters.
Webb Simpson (US Open) et Ernie Els (British Open) ont pu s’imposer dans ces tournois où la pression est parfois intenable, justement à l’aide de ces putters, dont le principal avantage est de proposer un point d’ancrage supplémentaire, et donc la possibilité de réduire les effets négatifs de la pression au putting.
Qu’en aurait-il été avec la nouvelle réglementation, qui va voir le jour en 2013 concernant la limitation des points d’ancrages au putting ?